Roborock Saros 10 : ultra-plat, ultra-puissant… et (vraiment) efficace ? Notre test complet
Avec le Saros 10, Roborock poursuit la montée en puissance de sa nouvelle série haut de gamme, en poussant encore plus loin les bases posées par les S8 MaxV Ultra et des Qrevo. Équipé du châssis AdaptiLift, d’un LiDAR rétractable et d’une aspiration de 22 000 Pa, c’est, aujourd’hui, l’un des robots aspirateurs laveurs les plus complets de 2025. Aux côtés du Saros Z70 (et son bras robotisé) et du 10R, il défend une approche bien distincte, mais non pas moins ambitieuse. Reste à voir ce qu’il vaut à l’usage : réponse dans ce test complet.
🎯 En résumé : que vaut le Roborock Saros 10 ?
Le Roborock Saros 10 est un robot aspirateur-laveur 2-en-1 haut de gamme lancé en mars 2025 : 22 000 Pa d’aspiration, LiDAR RetractSense pour passer sous presque tout, IA Reactive 3.0, et une station RockDock Ultra 2.0 qui fait (presque) tout toute seule.
Un modèle pensé pour ceux qui veulent la puissance et le confort d’un Z70, sans le bras robotisé et à un tarif un poil plus contenu (bien que toujours très élevé). Une vraie référence du segment premium, à garder en tête si vous recherchez un robot vraiment complet et autonome. 💜
Points forts
- • Aspiration surpuissante de 22 000 Pa
- • Double brosse anti emmêlements pour les poils/cheveux
- • LiDAR RetractSense pour passer sous les meubles bas
- • Navigation IA Reactive 3.0 très fiable
- • Station RockDock Ultra 2.0 ultra complète
- • Longue autonomie et recharge rapide
- • Application riche et intuitive
- • Vraiment autonome pour l’entretien quotidien
Points faibles
- • Prix élevé hors promotions
- • Lavage des coins encore perfectible
- • Quelques câbles très fins peuvent encore le piéger
Le Roborock Saros 10 en vidéo
Fiche technique du Roborock Saros 10
| Date de sortie | 20 mars 2025 |
|---|---|
| Fonction | Aspire et lave |
| Type de sols compatibles | Sols durs, parquets, carrelages, tapis, moquettes |
| Dimensions robot | 35 x 35 x 9,35 cm (ou 7,98 cm capteur rétracté) |
| Dimensions base | 44 × 40,9 × 47 cm |
| Poids total (robot + station) | ≈ 13 kg |
| Couleurs disponibles | Noir ou Blanc |
| Niveau sonore | 60-68 dB (A) |
| Indice de réparabilité | 8,5 / 10 |
| Disponibilité pièces détachées | 5 ans |
| Puissance d'aspiration | 22 000 Pa |
|---|---|
| Réservoir à poussières (robot) | 270 ml |
| Réservoir d'eau (robot) | 70 ml |
| Brosses anti-enchevêtrements | ✅ Oui, DuoDivide |
| Serpillières rotatives | ❌ Non |
| Lavage vibrant | ✅ VibraRise 4.0 (4000 vibrations/min, 8N) |
| Serpillière latérale rotative | ✅ Oui, 220 tr/min |
| Brosse latérale extensible | ✅ Oui, FlexiArm Riser |
| Levée de serpillère | ✅ Oui, jusqu’à 22 mm |
| Relevage du châssis | ✅ Oui, jusqu’à 10 mm (AdaptiLift) |
| Hauteur de franchissement des seuils | Jusqu'à 4 cm |
| Méthode de nettoyage | Relavage auto par IA, intensification sur les taches, séparation adaptative des saletés, élévation indépendante des serpillières, DirTect, SmartPlan 2.0 |
| Mode Animaux | ✅ Oui |
| Station multifonctions | ✅ Oui, RockDock Ultra 2.0 |
|---|---|
| Fonctionnalités | Auto-recharge, auto-vidage, détection de saleté, lavage dynamique à eau chaude (50°C, 60°C ou 80°C), séchage air chaud (60°C), auto-remplissage eau chaude, auto-nettoyage station à 80°C, distribution automatique de détergent, retrait automatique des serpillières |
| Sac à poussière (station) | 2,5 L |
| Bac d'eau propre / sale | 4 L / 4 L |
| Capacité du réservoir à détergent | 590 ml |
| Autonomie | 220 minutes (mode silencieux) |
|---|---|
| Puissance batterie | 6400 mAh |
| Durée de chargement | 2,5 heures |
| Recharge et reprise automatique | ✅ Oui, avec rechargement en heures creuses |
| Connectivité | Wi-Fi 2,4 GHz |
|---|---|
| Application | ✅ Oui |
| Assistant vocal intégré | ✅ Oui, Hello Rocky |
| Assistants vocaux tiers | ✅ Oui (Alexa, Google Home) |
| Autres | Widgets de lancement, Apple Watch, compatibilité Matter (via MAJ OTA) |
Saros 10 : une montée en gamme assumée dans la galaxie Roborock
Avec le Saros 10, Roborock réaffirme sa maîtrise et signe une nouvelle série Saros, sortie en mars 2025, aux côtés du 10R . Désormais complétée par l’innovant Z70 et héritier direct des Qrevo et du S8 MaxV Ultra, ce modèle, affiche une nette montée en gamme et occupe déjà les top ventes premiums du moment. Un affront direct aux stars des autres marques leaders (Dreame, Ecovacs …).
Son châssis ultra-fin de 7,98 cm (LiDAR abaissé) bat des records de compacité sans sacrifier la précision : grâce à son LiDAR motorisé RetractSense et à l’IA Reactive 3.0, il cartographie et évite les obstacles avec une efficacité redoutable. Et avec son aspiration hyper-puissante (22 000 Pa), sa brosse principale DuoDivide et son système de lavage vibrant VibraRise 4.0, il peut compter sur un trio redoutable pour venir à bout de toutes les saletés et les taches les les plus incrustées. Et-ce, quelque soit le type de sol.
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En prime, une serpillière latérale rotative complète le travail jusque dans les coins, même si son frère, le Saros 10R, préfère une approche du nettoyage plus classique avec ses doubles serpillières rotatives. Enfin, sa station RockDock Ultra 2.0 prend en charge toute la maintenance, du remplissage au séchage, pour vous libérer au maximum des corvées post-sessions habituelles.
👉 Plus polyvalent qu’un S8 MaxV Ultra, aussi compact (laser rétracté) qu’un Z70 armé de son bras robotisé, le Saros 10 s’impose déjà comme l’un des meilleurs robots aspirateurs laveurs de ce début d’année. Mais que vaut t-il vraiment en conditions réelles ? Nous l’avons testé pour vous livrer un retour complet et sans concession.
A LIRE : Fiche produit du Roborock Saros 10 🔎
Notre évaluation et test complet du Roborock Saros 10
Dès l’unboxing, on retrouve la patte Roborock : emballage soigné, station déjà montée et accessoires bien rangés. Une fois sur sa base, le Saros 10 se connecte au Wi-Fi en un clin d’œil grâce au QR code ou directement depuis l’application.
La première cartographie est rapide : en moins de dix minutes, on obtient un plan précis avec un découpage logique des pièces. Comme sur le Saros Z70, on apprécie la configuration pas-à-pas, adaptée même pour les novices.
A LIRE : Roborock Saros 10 vs Saros 10R 🔎 Quelles sont les différences ?
Une aspiration surpuissante (22 000 Pa) et maîtrisée
Dès les premiers cycles, la promesse des 22 000 Pa se vérifie. Chez nous, miettes de biscuits, poils d’animaux collés aux plinthes ou poussière fine sur carrelage : nous avons évalué ses capacités réelles. Résultat ? tout y passe en une seule traite, même en mode standard . Sur moquette, le mode boost enclenché automatiquement fait grimper le score à quasiment 100 % de collecte. On voit nettement qu’il aspire plus profond, sans qu’on ait à changer quoi que ce soit.
Avec notre Labrador qui perd ses poils par touffes et notre vieux chat qui aime s’installer sous le canapé, on voit vite la différence avec certains autres aspirateurs robots passés entre nos mains : ici, la brosse DuoDivide ne s’emmêle presque jamais et laisse beaucoup moins de cheveux coincés autour du rouleau. Moins d’entretien manuel, et ça, on apprécie vraiment.
👉 La combinaison brosse DuoDivide + brosse latérale FlexiArm Riser a montré tout son intérêt lors de nos essais : la brosse principale limite non seulement les enchevêtrements, mais sa latérale extensible en arc de cercle (comme sur le Qrevo Curv) ramène en plus la saleté dans l’axe sans rien laisser traîner sur les plinthes.
Et si on compare à notre Saros Z70 qu’on a à l’étage, le Saros 10 se débrouille tout seul pour contourner jouets et gamelles ; le Z70, lui, a l’avantage de pouvoir ranger les objets légers avant de passer grâce à son bras robotisé. Mais pour un nettoyage rapide et puissant au quotidien, cet aspirateur robot assure largement son rôle, sans qu’on ait à ranger toute la maison avant qu’il bosse.
A LIRE : Roborock Saros 10, Saros 10R ou Saros Z70 🔎 Lequel choisir ?
Un système de serpillière vibrante globalement convaincant
Sur le test de son efficacité de lavage, on est restés fidèles à notre routine : café renversé, traces de pattes humides de nos petits compagnons et quelques taches plus grasses autour de la cuisine. Globalement, la serpillière VibraRise 4.0 tient sa promesse : les sols ressortent propres, même quand une tache a eu le temps de sécher.
Pour la saleté incrustée, le mode Approfondi+ est un vrai plus, surtout qu’il se déclenche tout seul si on active le relavage intelligent.
On apprécie aussi la mini serpillière rotative sur le côté : elle racle bien le long des plinthes et contourne les pieds de meubles sans trop de traces résiduelles. En revanche, on remarque vite ses limites : comme elle n’est pas montée sur un bras extensible, elle n’atteint pas complètement les coins ou les recoins plus étroits. Pour ça, il faut souvent repasser un coup de nettoyage à la main.
👉 Autre détail : le frottement haute fréquence n’est pas totalement discret. Le robot émet un léger bourdonnement quand il vibre à pleine puissance ; pas gênant en journée, mais pas l’idéal pour un cycle de nuit dans une pièce où quelqu’un dort.
A LIRE : Roborock Saros 10 vs Dreame X50 Ultra 🔎 Notre comparatif 2025
Navigation et gestion des obstacles : l’art de se faufiler
Ce qui impressionne tout de suite, c’est la façon dont le LiDAR RetractSense gère les passages sous les meubles bas. À la différence de nombreux modèles plus classiques, et comme le Dreame X50 Ultra qui dispose lui aussi d’un laser rétractable, le Saros 10 adapte automatiquement sa hauteur.
Comme chez Dreame, il détecte la zone, abaisse son LiDAR au bon moment et se glisse sous les buffets ou la table basse sans bloquer ni forcer. Un vrai plus pour élargir la surface couverte.
Son IA Reactive 3.0, combinée à la lumière structurée à l’avant et sur les côtés, fait le reste : gamelles, câbles et jouets de notre chat sont repérés et contournés proprement. C’est fluide, même si un câble trop fin peut encore l’embêter — mais dans l’ensemble, ça reste l’un des systèmes de détection d’obstacles les plus fiables qu’on ait pu tester dans cette gamme.
👉 Et pour passer d’une pièce à l’autre ? Le système AdaptiLift lève le robot de quelques centimètres supplémentaires, ce qui suffit pour la majorité des seuils : 4 cm sans forcer, un peu moins que ce qu’offre le Z70 mais déjà impressionnant pour un gabarit si plat.
Station et autonomie : zéro contrainte, ou presque
Avec sa station RockDock Ultra 2.0, ce robot aspirateur laveur franchit encore un cap côté confort : vidange du bac à poussière, lavage de la serpillière principale et de la mini latérale à l’eau bien chaude (jusqu’à 80°C), séchage à l’air à 60°C, remplissage automatique du robot et dosage du produit nettoyant. En pratique, on peut vraiment le laisser tourner une semaine sans y penser.
Bien sûr, il faut parfois jeter un œil aux réservoirs d’eau (4 litres chacun) ou remplacer le sac à poussière quand l’app envoie l’alerte, mais on est très loin du robot qu’on doit vider à la main après chaque passage. Seul bémol : certaines parties de la station demandent un petit nettoyage régulier, surtout avec des animaux à la maison !
👉 Côté autonomie, rien à dire : après une série de tests successifs, le Saros 10 tient sans problème autour de 3 heures en mode normal. Assez pour couvrir un grand appart ou une maison de taille moyenne d’une traite. Et la recharge complète prend environ 2h30, ce qui reste très rapide pour une batterie de 6 400 mAh.
Application et fonctions connectées : ultra-complètes
Tout se pilote depuis l’application Roborock, qu’on soit sur Wi-Fi ou même via le Bluetooth pour l’appairage initial. Comme on l’a vu plus haut, la création de carte est rapide ; ensuite, on peut vraiment tout peaufiner et personnaliser : choisir la puissance pour chaque pièce, régler le débit d’eau, dessiner des zones interdites, ou encore activer la vidéo en direct avec audio bidirectionnel.
Le mode SmartPlan et l’historique de nettoyage rendent la gestion du ménage encore plus autonome. Et pour la vie de tous les jours, l’assistant Hello Rocky obéit à la voix, aux côtés d’Alexa et Google Home.
Petit bémol tout de même : avec toutes ces options, on s’y perd parfois ! Certaines fonctions comme le décrochage automatique de la serpillière pour les tapis sont un peu planquées dans les sous-menus, et l’enchaînement « aspirer puis laver » pourrait être plus intuitif.
👉 Dans l’ensemble, ça reste néanmoins l’une des applis les plus complètes qu’on ait testées sur un robot de cette gamme. Bonne nouvelle : une future mise à jour devrait lui ouvrir les portes de Matter, pour une maison connectée encore plus fluide.
Notre verdict sur le Roborock Saros 10
Le Roborock Saros 10 signe un vrai pas en avant pour la gamme : plus fin, plus puissant et toujours plus malin dans sa navigation. Avec ses 22 000 Pa d’aspiration, son système VibraRise 4.0 et son LiDAR rétractable, il combine compacité et performances, sans faire de concessions.
La station tout-en-un RockDock Ultra 2.0 gère l’essentiel de l’entretien (et avec brio) : lavage à l'eau chaude, séchage, vidange et dosage automatique de la solution nettoyante. Quelques points restent à améliorer, comme le lavage des coins ou la détection des câbles très fins, mais globalement, on aime sa fiabilité et son autonomie.
À qui s’adresse-t-il ? À tous ceux qui veulent un robot haut de gamme, pratique et quasi autonome, sans aller jusqu’à investir dans un Saros Z70 et son bras robotisé. Le Roborock Saros 10 est clairement l’un des plus convaincants en 2025 pour garder une maison impeccable sans effort. Néanmoins, son prix reste élevé — autour de 1499 € hors promotions — ce qui le réserve plutôt à ceux qui veulent le meilleur, quitte à y mettre le prix. 💜
Des questions sur le Saros 10 ? Ou envie d’échanger avec d'autres utilisateurs ?
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FAQ – Vos questions les plus fréquentes sur le Roborock Saros 10
Quelles différences entre le Saros 10, le Saros 10R et le Saros Z70 ?
Le Saros Z70 est le modèle le plus polyvalent : il combine le meilleur du Saros 10 et du 10R, avec son bras robotisé OmniGrip pour dégager le sol avant le passage. Le Saros 10, lui, mise sur une puissance maximum (22 000 Pa), un LiDAR rétractable et un lavage vibrant précis. Quant au 10R, il opte pour une approche plus simple avec une aspiration légèrement moins puissante (19 000 Pa), des serpillières rotatives et une hauteur ultra basse sans LiDAR motorisé.
Le Saros 10 est-il adapté aux poils d’animaux ?
Oui ! Entre sa brosse DuoDivide anti-enchevêtrement et sa force de 22 000 Pa, poils de chien ou de chat ne font pas long feu. On note aussi que la brossette latérale extensible ramasse bien le long des plinthes.
Faut-il nettoyer souvent la station ?
Peu souvent, mais un peu quand même : la RockDock Ultra 2.0 gère la vidange, le lavage et le séchage des serpillières toute seule. Il reste à jeter un œil aux réservoirs d’eau (propres et usées) et à vider le sac à poussière toutes les 6 à 8 semaines selon l’usage.
Peut-on laisser le Saros 10 nettoyer les tapis ?
Oui ! Le robot soulève automatiquement sa serpillière ou la dépose dans la station avant de passer sur les tapis, pour éviter de les mouiller. Résultat : un passage sur vos surfaces textiles sans trace d’humidité.
Combien coûte le Roborock Saros 10 ?
A l’heure où nous écrivons cet article, et hors promotion, il faut compter environ 1 499 €. C’est un investissement, mais il fait partie des modèles haut de gamme les plus complets et les plus autonomes à ce jour.
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Article mis à jour le 13/07/2025
